Recherche sur le cancer 2010

La recherche sur la nature biologique du cancer requiert une approche interdisciplinaire et polyvalente. Pour mieux comprendre cette maladie trop répandue, la solution repose sur une étroite collaboration entre chercheurs fondamentaux et cliniciens. Le pavillon de recherche sur le cancer de McGill réunit sous un même toit des chercheurs de renommée mondiale du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman, afin d’examiner les interactions entre les gènes et les protéines, et de déterminer leurs rôles dans le processus cancéreux. Les scientifiques concentreront leurs efforts sur cinq grands axes de recherche : cancer du sein, développement embryonnaire et cancer, cellules souches et signalisation, métabolisme et cancer, et altérations et instabilité de l’ADN.

« Jouissant d’une solide tradition d’excellence dans ce domaine, le nouveau pavillon de recherche sur le cancer permettra à McGill d’exprimer son plein potentiel en matière de recherche sur le cancer, accélérant ainsi le rythme des découvertes scientifiques et améliorant la qualité de vie des patients atteints du cancer. »

Michel L. Tremblay, Chercheur principal, Cancer

Remodeler le paysage de la recherche sur le cancer

Lorsque le Dr Michel Tremblay devient directeur du Centre de recherche sur le cancer de McGill (CCM) en 2000, il rêve d’améliorer et d’agrandir l’espace destiné aux cancérologues de renommée mondiale de McGill. L’inauguration du nouveau pavillon de recherche sur le cancer, qui marque les 30 années exceptionnelles du Centre de recherche sur le cancer de McGill, concrétise sa vision. « Mes collègues et moi avons façonné un nouveau centre de recherche sur le cancer en Amérique du Nord », affirme-t-il.

Bâti sur le flanc du Mont-Royal, le pavillon de recherche sur le cancer fait passer le Centre de recherche Goodman de 10 000 à quelque 34 000 pieds carrés. De facture moderne, ses laboratoires délaissent « les salles individuelles classiques au profit d’espaces ouverts où les chercheurs travaillent côte à côte en collaboration et partagent les produits chimiques, le matériel et les installations », précise le Dr Tremblay. « Cette approche de la recherche est beaucoup plus profitable sur les plans de la science, de l’efficience et des économies d’argent. »

chercheurs qui concentreront leurs efforts sur le cancer du sein, le développement embryonnaire et le cancer, les cellules souches cancéreuses et la signalisation cellulaire, le métabolisme et le cancer, le dommage à l’ADN et la mort cellulaire. Quelque 160 chercheurs partageront les installations du pavillon avec 40 autres venant des laboratoires d’origine du Centre de recherche sur le cancer de McGill, situés dans le pavillon adjacent des sciences médicales McIntyre, en cours de rénovation additionnelle jusqu’au printemps de 2009.

Cancérologue accompli depuis plus de 25 ans, le Dr Tremblay sait que la recherche scientifique de qualité est souvent le fruit d’un travail d’équipe issu « de la conjonction des bonnes personnes et de technologies à la pointe de l’innovation. » Aux nombreux scientifiques chevronnés du Centre de recherche Goodman s’ajoutent sept nouveaux membres du corps professoral qui se réjouissent de pouvoir bénéficier d’une infrastructure ultramoderne.

Le pavillon de recherche sur le cancer remodèle le paysage de la cancérologie à l’Université McGill et sera source d’un flot ininterrompu de nouvelles idées et technologies qui feront avancer la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer, dans l’intérêt des patients du Québec, du Canada et du monde.

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