Cancer de la prostate : du nouveau!

Votre article sur le cancer de la prostate résume bien la situation. Cependant, je suis obligé de vous faire certains commentaires. Vos suggestions rassurantes au sujet de l'évolution du cancer de la prostate (à savoir qu'il s'agit d'un cancer à évolution lente, qu'il ne faut pas s'inquiéter et que dans la plupart des cas ce ne sera pas la cause du décès) pourraient avoir un impact néfaste sur bien des gens affectés par ce cancer.

Tout d'abord la détection du cancer de la prostate pose un problème très sérieux. Souvent lorsque le niveau de l'APS s'élève au dessus de la moyenne le cancer peut déjà bien installé. Dans la plupart des cas, ce test est pratiqué lors de l'examen annuel. Lorsque le généraliste détecte un changement de l'APS ou un changement au toucher rectal, la lenteur de réaction de notre système de santé pourra faire une différence fatale. En effet, un délai de 4 ou 8 mois entre le moment de la confirmation du diagnostic par biopsie et le moment du traitement peut être suffisant pour passer du stade du cancer confiné à la prostate à celui de la métastase.

Même s'il y a de fortes chances que le cancer de la prostate chez un homme âgé ne sera pas la cause immédiate de son décès, ce que l'on ne dit pas c'est que les modifications locales au niveau des organes dues à un cancer peuvent perturber considérablement la qualité de vie de ce patient. Ce concept de "Wait and See" très répandu chez les médecins me paraît une façon plutôt cavalière de traiter une personne âgée. Qui peut déterminer la durée de vie du patient? Cette tendance est une tendance répandue non seulement ici au Québec mais aussi chez les urologues et les généralistes à travers le monde.

Cette philosophie en ce qui touche le traitement du cancer de la prostate devrait être remplacée par une toute autre à savoir : utiliser de nouveaux moyens de détection de marqueurs du cancer à un stade précoce tel que sondes ADN qui existent déjà sur le marché. Suivre de plus près l'évolution de l'APS. Surtout le changement rapide de cet indicateur. Au lieu du test annuel, le faire aux six mois après un certain âge (60 ans?). Dès que ce cancer est détecté ce devrait être une course contre la montre.

Le taux de récidive avec les techniques de traitements "classiques" que vous décrivez dans votre article est supérieur à 50 % ce qui est loin d'être acceptable.

Il existe un traitement plus efficace dont vous n'avez pas parlé dans votre article, pour le cancer détecté à un stade précoce. Ce traitement est donné qu'en clinique privée qu'à un seul endroit en Amérique, à Toronto. En quelques jours après la détection du cancer de la prostate un individu peut être traité. Cette technique européenne s'avère nettement supérieure à tous les traitements que l'on administre au Québec en pareil cas. Je puis en témoigner personnellement puisque je suis le premier cas Québécois traité à cette clinique selon la technique Ablatherm. Ce traitement contre le cancer démontre un taux de récidive inférieur à 10 % en comparaison à 50 % pour les techniques classiques.

Le choix devient facile même si le coût est élevé. D'autre part, les effets secondaires sont limités à comparer aux techniques énumérées dans votre article (incontinence, impuissance problèmes d'érection, qui peuvent être désastreux pour une personne dynamique et active qui aime conserver sa qualité de vie). Il est grand temps que des millions de Québécois entendent parler d'un traitement supérieur à ce qui est offert dans notre système de santé. J'ose espérer que mes informations seront utiles.

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