Le cancer peut il être provoqué par des causes psychologiques 2010 ?


Le cancer peut il être provoqué par des causes psychologiques ?

Même si personne ne peut affirmer avec certitude l'influence des facteurs psychologiques sur l'apparition d'un cancer, il est certain que certaines situations pourraient constituer un terrain favorable.

Traumatismes violents, chômage, divorce, rupture, problèmes familiaux ou professionnel sont parfois , selon certains psychiatres ou psychologues, retrouvés dans les quelques mois ou années avant le début de la maladie.

La Médecine Psychosomatique

  • La médecine psychosomatique étudie les conséquences des conflits d'ordre psychologique sur le corps et l'apparition d'une maladie qui peut en découler. Elle prend en compte l'état psychologique de la personne et son environnement familial, professionnel et social .
  • Pour les médecins pratiquant la médecine psychosomatique, le cancer n'apparait jamais tout à fait par hasard, l'histoire personnelle du patient intervenant dans le processus de la maladie. Pour ces praticiens, le cancer est la conséquence d'un conflit psychologique violent, non exprimé et vécu la plupart du temps dans l'isolement le plus total.

Ne pas exprimer ses souffrances

  • Ne pas exprimer ses souffrances pourrait participer à l'apparition de la maladie. De nombreuses personnes, victimes de violents traumatismes ou d'un d'un chômage brutal par exemple et n'ayant pas réussit à extérioriser leurs difficultés et leurs angoisses survenues après cet épisode, ont développé peu après un cancer.
  • Mais attention, tous ceux qui sont passés par ces épreuves ne développent pas tous un cancer.

La dépression

  • Un état dépressif peut constituer un facteur de risque de l'apparition de la maladie. Les personnes présentant une dépression chronique depuis plusieurs années, souvent tristes et fatiguées, peuvent avoir une probabilité plus élevée de développer un cancer.
  • D'autre part, le cancer peut entrainer une dépression: De nombreuses personnes développant la maladie présentent une dépression après l'annonce de leur cancer. Il est fondamental de ne pas laisser évoluer cette dépression et de la traiter qui pourrait empêcher une évolution favorable.

Ne pas réussir à montrer ses faiblesses

Ne pas réussir à montrer ses faiblesses et ne pas exprimer ses émotions en les refoulant lorsque des difficultés surviennent, peut fragiliser le psychisme et permettre l'apparition de certaines manifestations ou de maladies comme par exemple le cancer.
Des personnes n'exprimant jamais leurs sentiments, ne pleurant pas face à des situations tragiques, comme la mort d'un proche par exemple, doivent faire preuve de prudence et peut être accepter une prise en charge psychologique.

Comprendre l'implication du psychisme

Il n'existe actuellement pas de consensus affirmant le rôle favorisant du stress sur l'évolution du cancer.
Relier uniquement l'apparition du cancer aux fragilités psychologiques risque d'entrainer certaines personnes à interrompre les traitements préconisés et pour d'autres, se laisser entrainer vers des personnes qui pourraient les pousser à arrêter les méthodes de la médecine traditionnelle, ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes.
Mais ne pas tenir compte de l'implication du psychisme dans le déclenchement d'une maladie, qu'elle qu'elle soit, notamment dans le cancer, serait aujourd'hui une erreur.
Amener les malades à comprendre leur fonctionnement psychologique pourrait contribuer à les aider davantage.
Une aide psychologique devrait être systématiquement proposée, ce qui est de plus en plus accepté par les malades.
Notons également que le cancer survient souvent à une période critique de l'existence, que certains appellent celle du milieu de vie, entre 45 ans et 60 ans, âge où les personnes atteintes de la maladie sont les plus nombreuses.

L'enquête sur les conditions de vie des malades deux ans après le diagnostic

Cette enquête, publiée en Mars 2008, a été réalisée auprès de 4.270 personnes par la Drees dans le cadre du Plan cancer, avec l'appui de l'Inserm. Elle permet de confirmer que le suivi psychologique est indispensable pour les malades atteints d'un cancer . Au moment du diagnostic, 11% des personnes interrogées y ont eu recours, et 18% auraient souhaité en bénéficier mais n'en ont pas eu.
L'enquête révèle que le moment du diagnostic est un des moments les plus intenses de la relation entre un malade et son médecin". Une personne sur cinq déclare que son diagnostic ne lui a pas été annoncé en face à face, et une sur quatre considère que cela s'est fait de façon "trop brutale".( Sources Relax News)

Accepter d'être aidé par un « psy » pour mieux être guéri

Le caractère angoissant du cancer affecte le malade, pouvant parfois même l'anéantir totalement, et peut provoquer de profonds bouleversements psychiques. C'est une véritable bombe qui s'abat sur lui : à partir de ce moment là il doit apprendre à vivre avec la notion de « mort », véritable épée de Damoclès au dessus de sa tête.
L'angoisse de la mort, le regard des autres, leurs conduite d'évitement, la peur que cette amladie provoque chez les autres, la mauvais image qu'on a de soi, la difficulté à en parler fragilisent psychologiquement le malade.
Le soutient psychologique peut avoir un effet bénéfique
Il est indispensable pour aider à traverser cette épreuve de se faire aider pour :

  • Accepter le diagnostic du cancer
  • Apprivoiser la maladie
  • Eviter de baisser les bras
  • Retrouver l'énergie de se battre
  • Apprendre à se relaxer
  • Retrouver confiance en soi
  • Ne pas se laisser dévorer par le stress, pouvant aggraver la maladie ou ralentir la guérison.
  • Réussir à exprimer ses angoisses
  • Eviter de sombrer dans une dépression.
  • Ne pas rester centrer sur sa maladie et donner de l'amour et de l'affection à ses proches, son ou sa partenaire, ses enfants….


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