Cancer du sein : technologie 2010

Cancer du sein: la mammographie en prévention

On ne le dit jamais assez : une maman c’est important! Et dans le cadre de la fête des Mères, le 9 mai prochain, comme l’an dernier, la Société canadienne du cancer (SCC), avec la collaboration des pharmacies Jean Coutu, a mis en vente le Mémo-mamo. Ce porte-clés est en vente dès maintenant au coût minime de 5 $ - jusqu’à épuisement des stocks - dans tout le réseau des pharmacies PJC Jean Coutu du Québec, au comptoir des ordonnances.

Qu’est-ce que le Mémo-mamo?

Avec ses billes de tailles différentes, le Mémo-mamo est un outil éducatif original qui illustre bien l’efficacité de la mammographie. Les plus grosses billes de ce porte-clés, de la taille d’une pièce de 25 cents et de 10 cents, représentent les bosses généralement détectées par les femmes elles-mêmes ou par un professionnel de la santé. Les plus petites billes représentent le type de lésions pouvant être décelées à l’aide d’une mammographie, lesquelles peuvent être aussi petites qu'une tête d'aiguille.

Offrir un Mémo-mamo est un geste concret pour lutter contre la maladie en plus d’être une belle preuve d’affection et d’amitié envers une femme. La fête des Mères se veut un de ces moments particuliers pour redire à une mère, une soeur une amie, une épouse combien elles sont importantes pour nous!

Vous savez, 8 cancers du sein sur 10 touchent des femmes de 50 ans et plus et 1 femme sur 9 risque d’être atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie. Le cancer du sein constitue le cancer le plus souvent diagnostiqué et la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes, après le cancer du poumon.

En 2009, 6 000 Québécoises (22 700 Canadiennes) ont reçu un diagnostic de cancer du sein; 1 400 Québécoises (5 400 Canadiennes) en mourront. Heureusement, la survie 5 ans après le diagnostic ne cesse de s’améliorer - au Canada, elle est actuellement de 87 % - essentiellement parce que l’on dépiste les cancers plus tôt et que les traitements sont plus efficaces.

Il vaut vraiment la peine de faire partie du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS). Ce programme s’adresse aux femmes de 50 ans à 69 ans et consiste à passer une mammographie tous les 2 ans. Oui, je sais, ce n’est pas très agréable de passer une mammographie, car certaines femmes ressentent plus de douleur que d’autres. Mais ce n’est pas très long et le jeu en vaut la chandelle, comme on dit.

Et pourquoi ne pas vous organiser avec quelques amies et en profiter pour faire une sortie de filles? Vous allez passer votre mammographie, puis vous allez magasiner, voir un film, prendre un café, juste pour le plaisir de vous retrouver ensemble.

Comme le disait mon amie Lise Dion : « Ça serait extraordinaire que chaque femme qui reçoit le Mémo-mamo en parle avec au moins une autre femme qui lui tient à coeur. J’espère que le fait de passer le mot au moyen du Mémo-mamo incitera toutes les Québécoises âgées de 50 ans à 69 ans à participer au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS). C’est un geste qui peut sauver votre vie, celle de votre mère ou d’une amie. »

L'argent recueilli par la vente du Mémo-mamo servira directement à financer les multiples programmes et services de la SCC.

La méthode Pilates pour le rétablissement de cancer de sein

Le nombre de femmes qui subissent une chirurgie pour traiter le cancer de sein est en constante augmentation.

La réhabilitation afin de préserver leur amplitude de mouvement, leur posture et leur équilibre et d’éviter la contraction de cicatrice, lymphedema et déconditionnement est primordial. Mais souvent absente.

« Il n’est plus acceptable de donner à une femme une feuille de papier sur laquelle sont griffonnés quelques exercices et de la renvoyer chez elle » dit Kelley Watson, un professeur de Pilates diplômée et récemment certifiée en tant que « Pink Ribbon Post-Rehabilitative Breast Cancer Exercise Specialist » ayant elle-même survécue à un cancer du sein.

Le programme Pink Ribbon a aujourd’hui 6 ans et est plébiscité par les hôpitaux et la communauté médicale. Il s’adresse aux femmes ayant subit une mastectomie, un enlèvement de ganglions lymphatique, un implants en gélatine ou autologue, une chimiothérapie ou des séances de radiation. Approuvé par l’’ American Council on Exercise » Watson est une des 350 professeurs certifie Pink Ribbon dans le monde.

« Si une femme se fait enlever les ganglions lymphatiques, le tissu entre la cage thoracique et l’épaule peut se souder et occasionner ce qu’on appelle « frozen shoulder » (épaule gelée) » dit Watson, qui tient aussi des diplômes en anatomie, physiologie, bioénergie et la guérison spirituelle de Triton College à River Grove. « Elle pourrait développer « lymphodema » ou un gonflement du bras à cause de enlèvement du ganglion lymphatique ou de la radiation ou, si elle a subi à une procédure de reconstruction des seins à partir de tissue abdominal, un affaiblissement de ses muscles abdominaux. »

Dans tous les cas, dit Watson, les centaines des manœuvres possibles avec les appareils à ressorts de Pilates peuvent cibler « les muscles exacts ou les tissues dont’une femme a besoin de renforcer. »

Les patientes qui ont le cancer du sein profitent aussi des techniques de respiration et de concentration qui assurent la connexion entre l’esprit et le corps et qui sont essentiels dans cette méthode.

Ce type d’exercice stimule aussi le système lymphatique.

Les muscles ne se raccourcissent pas avec le Pilates comme avec la musculation ou les exercices isométriques, qui sont contre indiqués dans la réhabilitation de cancer, prévient Watson. Comme le Pilates n’est pas de l’aérobic, les patientes évitent des séances d’entraînement épuisantes, mais leurs muscles se tonifient et elles peuvent même perdre du poids.

Kelley Watson fait de la patinoire depuis l’age de 5 ans. Elle enseigne la patinoire et plaisant de créer son propre technique de Pilates-patinage.

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