nouveaux traitement du cancer du rein 2010


Le cancer peut être primitif où la tumeur originelle est rénale ; parfois c’est un cancer secondaire (une métastase) c'est-à-dire que c’est une cellule du cancer primitif (dans un autre organe) qui a migré dans le rein et qui s’est multipliée sur place pour former une tumeur secondaire.


Le cancer du rein évolue parfois silencieusement


Le cancer du rein est souvent découvert fortuitement à l’occasion d’une échographie ou d’un scanner abdominal.

Parfois, la tumeur se manifeste par une hématurie (des urines rouges voire sanglantes), des douleurs lombaires ou abdominales, une masse lombaire. Ailleurs, c’est une altération de l’état général du patient, un amaigrissement, une asthénie, une anorexie qui fait pratiquer une série d’examens complémentaires, autrement une anémie, une polyglobulie aussi (trop de globules rouges sur une prise de sang) peuvent être un signe d’alerte.

Quelquefois c’est une métastase qui est découverte avant le cancer rénal primitif dans un poumon sur une radiographie pulmonaire ou au niveau osseux.

Quand le diagnostic de cancer du rein est fait, il faut faire un bilan de l’extension de la tumeur :

Bilan de l’extension locale au niveau du tissu rénal et des organes avoisinants : glande surrénale, veine rénale, veine cave inférieure, rechercher une extension au niveau des ganglions qui drainent les territoires atteints par le cancer. Il faut aussi rechercher des métastases à distance en particulier au niveau des poumons et des os.

Les examens complémentaires


Alors une batterie d’examens complémentaires est entreprise : surtout une prise de sang pour rechercher une insuffisance rénale par le dosage de la créatinine sanguine (créatininémie), une échographie abdominale ou un scanner (TDM) sans injection et avec injection de produit de contraste pour voir si les vaisseaux rénaux, les organes voisins sont atteints ou comprimés par la tumeur, une radiographie pulmonaire voire un scanner thoracique pour rechercher des métastases pulmonaires.

La scintigraphie osseuse ou le scanner cérébral ne sont demandés que s’il existe un point d’appel clinique (des troubles neurologiques, des douleurs osseuses…).

Le traitement du cancer du rein est chirurgical


Le traitement du cancer du rein est exclusivement chirurgical, la chimiothérapie et la radiothérapie n’ont aucun effet sur ce cancer, parfois une immunothérapie est prescrite pour des métastases osseuses.

La chirurgie sera conservatrice si la tumeur est petite, autrement il faudra enlever tout le rein, voire faire une néphrectomie élargie, c'est-à-dire tout le tissu rénal, le tissu autour du rein, voire la glande surrénale qui est posée sur le rein, la néphrectomie est parfois même étendue à la veine cave inférieure. Mais tant que l’autre rein est sain, la fonction rénale sera conservée.

Certaines métastases peuvent aussi être enlevées chirurgicalement.

Des médicaments anti-angiogéniques peuvent être aussi prescrits dans certains cas. Ces médicaments luttent contre les vaisseaux qui vascularisent, alimentent la tumeur. L'objectif est de lutter contre le cancer en le privant des vaisseaux qui le nourrissent. Ainsi, par exemple, ce traitement permet de réduire le volume de la tumeur, permettant par la suite d'effectuer une opération chirurgicale.

Le pronostic de la maladie dépend du stade de découverte de la tumeur.

Le pronostic de la maladie est variable selon la taille de la tumeur, son aspect histologique (c'est-à-dire l’atteinte au niveau de la cellule), l’envahissement local et régional, ganglionnaire et la présence de métastases ou non. Si le malade n’a pas de signes d’atteinte de l’état général, le pronostic est meilleur, il supportera mieux le traitement.

Les récidives sont parfois tardives, c’est pour cela qu’il faut surveiller les patients très régulièrement et longtemps avec un scanner abdominal et le dosage de la créatininémie.

Il faut traiter les récidives le plus tôt possible.

Si une tumeur récidivante apparaît, à nouveau la chirurgie sera potentiellement efficace.

A retenir


Les cancers du rein apparaissent le plus souvent chez les personnes d’un certain âge.

Tant que les tumeurs ne sont pas trop développées et qu’il n’y a pas de métastases, le pronostic de cette maladie est bon. Les récidives sont néanmoins possibles, parfois tardivement. C’est pour cela qu’un suivi régulier est nécessaire : dépistage d’une récidive de la tumeur grâce aux scanners, recherche d’une baisse de la fonction rénale avec la créatininémie.

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