Les maladies du coeur, tout comme le cancer, sont en passe de devenir très prochainement et dans le monde entier, la 1ère cause de mortalité. Si les diagnostics du cancer sont de plus en plus précoces, les traitements s'améliorent, et la prévention des facteurs de risque comme le tabagisme ou l'alcolisme se multiplie, il n'en demeure pas moins que le cancer deviendra la première cause de mortalité d'ici 2010 conformément au rapport publié le 9 décembre 2008 par l'Organisation Mondiale de
Le nombre de cancer diagnostiqués ne cesse d'augmenter chaque année et atteindra les 12 millions à la fin de l'année 2008 dont 7 millions de décès proviendront directement de cette maladie. La croissance de la population mondiale va de paire avec le nombre de cas de cancer qui se propage lui aussi. La consommation de tabac est à la hausse, en particulier dans les pays en voie de développement. 40% des fumeurs vivent en Chine et en Inde. Les cas de cancer aux États-Unis sont en baisse, cette amélioration est attribuée aux progrès des traitements médicaux et des diagnostics tels que, les dépistages réguliers du cancer du sein, du cancer colorectal, et au fait que le taux de tabagisme de la population américaine a diminué. Comptabilisant en 2008 moins de 20% de fumeurs dans la population adulte, les Etats-unis atteignent leur propre record, jamais égalé jusqu'alors en terme de tabagisme.
Le Centre International de l'OMS pour
Un rapport récent a identifié certains défis dans les soins de cancérologie. Ledit rapport souligne le fait qu'en Afrique, les soins palliatifs sont très limités en raison de l'illegalité de l'usage de stupéfiants dans certains pays. De nombreux pays disposent de fonds limités relativement au budget qu'il consacre à la santé, ce qui entraîne des taux élevés de maladies transmissibles.
Peter Boyle a fait remarquer que les traitements contre le cancer dans certains pays, sont rares et hors de portée pour une grande partie de la population. Ceci est résulte d'aides inabordables et de traitements de secours très rarement disponibles. Le Dr Boyle a déclaré lors d'une conférence de presse "cela va à présent poser d'énormes problèmes à tous les niveaux et dans les sociétés du monde entier".
Les cas de cancer ont migré des pays occidentalisés, riches, industrialisés vers les pays pauvres et les pays à revenus intermédiaires. Dans les pays pauvres, les décès liés au cancer sont plus élevés que ceux liés au VIH, au paludisme et à la tuberculose. La récente assemblée de la conférence de presse à travers laquelle l'OMS a fait découvrir son rapport était "sans précédent", réunissant les représentants de l'American Cancer Society,
Le Dr Boyle affirme que "l'augmentation rapide du cancer représente un véritable défi pour les systèmes de santé du monde entier". Laissant toutefois place à un message d'espoir: "si le cancer est une maladie dévastatrice, il peut être évité". Et de rajouter que: "Nous savons que des mesures préventives telles que la lutte contre le tabagisme, la réduction de la consommation d'alcool, l'augmentation de l'activité physique, la vaccination contre l'hépatite B, le papillomavirus humain (HPV), le dépistage et la sensibilisation peuvent avoir un impact énorme sur l'incidence mondiale du cancer".
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