Un nouvel éclairage sur l’exercice de la cancérologie

Pour mener à bien cette étude, un choix de quatre spécialités pressenties comme étant très impliquées en cancérologie (hépato-gastro-entérologues, pneumologuesdermatologues et neurologues) a été effectué en concertation avec les professionnels eux-mêmes. Une enquête a été menée auprès de ces professionnels, d’une part pour tenter d’établir une cartographie des ressources humaines en cancérologie sur l’ensemble du territoire, d’autre part pour mieux connaître au sein de chacune de ces spécialités, les profils des médecins et leurs pratiques dans ce domaine. Cette enquête, réalisée par l’INCa, a été menée en collaboration étroite avec la Fédération nationale des spécialistes d’organes en oncologie.
Cette étude fait apparaître une implication forte des spécialistes d’organes concernés (plus de 70 % d’entre eux) dans la prise en charge globale des patients atteints de cancer, depuis le dépistage jusqu’aux soins palliatifs. Une activité importante de primo-prescription de chimiothérapie a notamment pu être mise en évidence chez les pneumologues et les gastroentérologues
L’implication de ces spécialistes, complémentaire de celle des oncologues médicaux, voire desradiothérapeutes, en chimiothérapie, contribue à la qualité et au maillage territorial de prise en charge des patients atteints de cancers pour les localisations concernées.
D’autres spécialistes d’organes, comme les urologues, les gynécologues, les ORL… interviennent également en cancérologie dans le champ de leur spécialité. Des études ultérieures permettront d’affiner leur rôle et leur part d’activité dans ce domaine.

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