nouveau traitement cancer octobre 2009

Il existe deux types de cancers du poumon, ou plus exactement de cancers des bronches : les cancers à petites cellules, les moins nombreux, et les cancers non à petites cellules.

C'est un cancer très fréquent, 28000 nouveaux cas par an dont 25000 pour les hommes du fait d'un plus grand tabagisme.

Le tabac est la cause principale des cancers du poumon : il serait responsable de 85% d’entre eux. Tous les modes de consommation de tabac, cigarettes, pipe, cigares, cigarillos, narguilé… exposent à ce risque dont l’importance augmente plus avec la durée du tabagisme qu’avec son importance. Ainsi est-il plus dangereux de fumer 10 cigarettes par jour pendant 20 ans que 20 cigarettes par jour pendant 10 ans ! Et contrairement à une idée reçue, il n’y a pas de tabagisme à faible risque.
La fumée du tabac n’est pas seulement dangereuse pour le fumeur, elle l’est aussi pour son entourage qui inhale de la fumée ; on estime que ce tabagisme, dit passif, est responsable de 3 à 5 000 décès par an.

Un cancer du poumon se manifeste par des signes peu spécifiques. Il peut s’agir d’une simple altération de l’état général (amaigrissement, fatigue), d’une toux, de crachats sanglants, de ganglions au niveau du cou, d’un essoufflement. Radiographie thoracique et scanner peuvent alors orienter le diagnostic mais c’est la fibroscopie bronchique qui est l’examen décisif en permettant de voir la tumeur et d’en prélever un fragment (biopsie) pour examen microscopique.

Le traitement du cancer du poumon dépend de sa nature et de son degré d’extension. Mais si la guérison peut être envisagée dans certains cas de cancers non à petites cellules, situation qui n’est malheureusement pas la plus fréquente, ce sera grâce à la chirurgie permettant d’enlever la tumeur avec tout ou partie d’un poumon. Quand cette chirurgie n’est pas possible, en particulier quand la tumeur s’est propagée aux ganglions du cou, à la plèvre ou à distance (métastases osseuses par exemple), le traitement fera alors appel à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Quant aux cancers à petites cellules, leur traitement repose surtout sur la chimiothérapie associée à la radiothérapie.

Prévention et dépistage : les cancers du poumon ne peuvent être prévenus que par l’abstinence tabagique absolue et par l’évitement de certaines pollutions professionnelles. Quant au dépistage précoce, il n’est pas envisageable actuellement car même un scanner pulmonaire normal chez un gros fumeur ne permet pas d’exclure la survenue d’un cancer bronchique dans les mois suivants..

Mois du cancer du poumon 2009: En novembre, témoigner sa solidarité en portant le pin’s en forme de grue

Le cancer du poumon reste la forme de cancer la plus meurtrière au monde. Cette maladie touche également les non-fumeurs – et toujours plus de femmes. Aussi le mois de novembre est-il placé pour la deuxième fois sous le signe de la sensibilisation du public au cancer du poumon.

Depuis des années, le nombre de personnes atteintes d’un cancer du poumon est en constante augmentation dans les pays industrialisés. Rien qu’en Suisse, on dénombre chaque année 3600 nouveaux cas diagnostiqués et 2800 nouvelles victimes, ce qui est plus qu’avec n’importe quelle autre forme de cancer. Le cancer du poumon peut toucher chacun d’entre nous – et concerne de plus en plus les femmes, qui, même si elles ne sont pas fumeuses, sont plus sujettes à la maladie. C’est ce que confirment les observations du Dr med. Miklos Pless, co-médecin-chef et dirigeant du service d’oncologie médicale et du centre d’oncologie de l’hôpital cantonal de Winterthour. Avec les deux autres membres du comité médical, le Dr med. Solange Peters de Lausanne et le Dr med. Francesco Zappa de Lugano, le Dr med. Miklos Pless s’engage pour faire connaître le mois du cancer du poumon dans les trois régions du pays: «Le nombre de patients atteints d’un cancer du poumon en Suisse reste très élevé, et personne ne le sait ou, plutôt, personne n’en parle. Il faut que ça change.»

Briser les tabous

Le cancer du poumon reste un thème tabou. Les personnes touchées n’aiment pas parler de leur maladie. Les fumeurs qui se retrouvent confrontés au difficile diagnostic de cancer du poumon se sentent souvent coupables et n’osent pas faire valoir leur droit au traitement. «C’est pour cela que nous devons favoriser le dialogue et dissiper le sentiment de honte qu’éprouvent les personnes touchées», explique le Dr med. Solange Peters, cheffe de clinique au Centre pluridisciplinaire d’oncologie de l’hôpital universitaire de Lausanne. «Ce n’est que de cette manière que nous pourrons contribuer à prévenir la maladie et épargner à d’autres fumeurs le même destin», explique-t-elle. Le comité médical veut lutter contre la stigmatisation des patients atteints d’un cancer du poumon en organisant des manifestations destinées aux patients, des sessions de formation continue pour les médecins et divers autres événements.

«Light for Life» – une mer de lumière en signe de solidarité

Le comité médical est soutenu par l’organisation de patients appelée Forum du cancer du poumon et par la Ligue pulmonaire suisse. L’organisation Forum du cancer du poumon informe non seulement le grand public, mais conseille également les personnes touchées dans tous les aspects de la maladie. Elle essaie en outre de leur faciliter – dans la mesure du possible – l’accès aux traitements modernes pour les aider à souffrir le moins possible. Le 17 novembre 2009, des bougies seront allumées sur la Marktplatz à Bâle dans le cadre de l’opération bougies «Light for life – Une lumière pour la vie» afin de former une mer de lumière en signe de solidarité. Les premières bougies seront allumées à partir de 15 h 30; à 18 h 30, une minute de silence sera observée, pour marquer la solidarité avec les personnes concernées. L’organisation Forum du cancer du poumon vous invite chaleureusement à participer à cet événement. De plus amples informations sur cette action sont disponibles à l’adresse www.forum-lungenkrebs.ch.

Témoigner sa solidarité en portant le pin’s en forme de grue

Selon une légende japonaise, quiconque pliera 1000 grues en papier verra l’un de ses vœux se réaliser. La grue est un signe d’espoir et de chance non seulement au Japon, mais également dans d’autres cultures. Par conséquent, il s’agit d’un symbole tangible pour les patients atteints d’un cancer, qui exprime leur envie de vivre encore intacte. Toute la population suisse peut soutenir ces patients en portant pendant tout le mois de novembre le pin’s en forme de grue. Ce dernier peut être commandé gratuitement auprès de la Ligue pulmonaire suisse, à l’adresse www.lung.ch

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